Les doigt glissent sur le soi. Le regard oscille entre la fenêtre du message et le vide de l’écran. L’air est moutonnier, à examen arrêté. Une tension énigmatique dans la nuque. Rien d’urgent, mais une charge que le vacarme ne dissout pas. Le cœur bat simplement, mais avec une présence un peu plus grande. Le essence est court, sans être bloqué. La façon de vous maintenir est droite sans raideur. Il contient des éléments à expliquer. Pas tout. Juste une interrogation. Une seule. Le corps connaît ce moment. Il sait quand appel s’approche de la surface. Il n’attend pas d’échange vocal. Il ne désire pas de véritable contact. Il veut poser. Il souhaite formuler. L’écriture vient délicatement, avec des hésitations, des arrêts, des réécritures. Les main bougent, mais ce n’est pas automatique. Chaque mot est choisi, parfois effacé. Il ne s’agit pas de se donner. Il s’agit d’extraire. Ce que la voyance par mail permet, c’est particulièrement cela. Écrire sans se estampiller. Dire sans distractions. L’envoi est un relâchement. Bref, presque inapparent. Un poids descend dans le ventre. Une attente calme s’installe. Le oreille ne demande pas de réponse immédiate. Il attend dans une réflexion flottante. L’esprit reprend ses déplacements du jour, mais le fée solde plus lent. Comme si l’interrogation avait trouvé un lieu pour exister ailleurs que dans la forme du visage. Ce que le format provoque, premier plan même la réponse, on a une décharge alternative. Une sortie de tension. Une inhalation plus indélébile. La réponse vient dans l’après-midi. Le cœur ne s’accélère pas. Le regard résiduel fixe neuf ou 10 secondes sur la notification. Le oreille ne saute pas sur le message. Il s’approche légèrement. Il arrive. Les épaules se détendent délicatement. L’air autour parait évident plus dense, plus texte. La lecture commence. Le contenu est court. Pas la nécessité de survol. Chaque mot entre avec limpidité. Le ventre capte évident le mental. ce n’est pas la signification qui importe, c’est l'accent. C’est la guidage que le message prend dans notre physiologie.

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